Sunday, February 24, 2008

L'industrie culturelle et le mythe de l'individualité Par Audrey, Chris et Éric

 Adorno et Horkheimer traitent de l’industrie culturelle dans leur texte du point de vue de l’école de Frankfort et de la théorie marxiste. Beaucoup d’emphase est mis sur le fait que l’individualité humaine est un mythe et que cela ne peut exister. L’industrie culturelle fonctionne en conditionnant l’humain à agir à l’intérieur de l’idéologie dominante du capitalisme. Cette dernière a transformé le monde de l’Art en un domaine mercantile où les œuvres sont traitées comme des marchandises.  Parce qu’il y a une hiérarchie établie au niveau des produits de consommation culturelle, chaque individu doit se comporter en lien avec le niveau prédéterminé pour sa classe sociale et il doit choisir le produit culturel qui convient à son niveau (le pauvre va au cinéma et le riche à l’opéra). Les messages que soutient cette idéologie à travers l’art permet de conditionner et de contrôler l’auditoire pur faire en sorte qu’il obéisse à la structure sociale dominante. Ainsi est soutenu le système économique capitaliste qui bénéfice principalement à la classe bourgeoise. La possibilité pour l’industrie culturelle de fabriquer des désirs et des besoins essentiellement artistiques et de divertissement, lui permet d’inculquer à ses commodités des codes et des significations idéologiques précises. C’est à travers ce même divertissement qu’est enseignée l’attitude d’acception passive si essentielle au bon fonctionnement du système en place.


Notre compréhension de l’amusement est aujourd’hui est principalement dû à l’acceptation de ce que définit pour nous l’industrie culturelle. L’auditoire est régit par l’obéissance sociale et recherche l’opportunité de devenir plus ( gagner le tirage de la loterie par exemple), en autant bien sûr que nous soyons soumis au système. Peut-être l’avènement de la technologie (Internet, Télé réalité) est-elle en train de changé la donne, ou bien est-elle programmé par un changement de code du système? Car justement, cette même industrie nous fournit juste assez d’incitatifs à combler nos désirs et nos besoins que l’on se satisfait de cette forme de contrôle social. Nous croyons encore à la possibilité de changement et sommes convaincus que nous sommes des acteurs de ce changement, qui somme toute a déjà été planifié par l’industrie. Cette dernière a mise en place une hiérarchie où les rôles  sont socialement assignés pour s’assurer du bon fonctionnement du système mis en placer par l’industrie culturelle. Ainsi, l’idée de l’individualité est perçu comme un mythe dans ce système où l’homme agit de façon conditionné à servie un large rôle social dans un but bien précis.


Nous pouvons nous comme question quel est la part de responsabilité nous avons dans le fonctionnement de ce système  et individuellement, pouvons-nous choisir dans faire partie ou non?

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