Sunday, March 9, 2008

Donna Haraway - "A Cyborg Manifesto." by Audrey, Eric and Chris.

Dans le texte de Donna Haraway « A Cyborg Manifesto » il est d’abord expliquer la fonction et l’essence du cyborg, qui représenterait en quelque sorte les fondements d’une société future (ou celle dans laquelle nous vivons présentement). Décrit sous plusieurs formes, le cyborg serait avant tout une « créature » hybride du vivant et de la machine : imagination condensée et réalité matérielle, créature à la fois animal et machine, idée politique, sociale et moderne. Son manifeste évoque la diminution des limites entre la technologie et l’humain (organique), l’humain serait donc à la fois animal, machine et homme tout en pouvant être autre, il serait aussi une unité d’où les frontières déjà minces ne seraient plus existantes. Elle fait aussi la différence entre la perspective d’un monde érigé sous l’emprise des impositions proscrites sur les mécanismes sociaux et l’exposition de plusieurs identités disparates définies par l’union des nouvelles réalités cyborgiennes. Haraway donne référence à un monde asexué, au féminisme, à l’évolution de notre monde politique au détriment de plusieurs caractéristiques qui dès lors seront des éléments du cyborg, milieu technologiquement modifié et amélioré, une idée qui semble consciencieusement décrite mais étrangement applicable.

L’idée d’une complexité technologique, le cyborg, qui guiderait le développement de l’humain est envisageable dans un avenir prochain. Plusieurs prétendent qu’ils est nécessaire de s’associer à la machine, et d’unifier quelques soit les liens originels que nous avons avec celle-ci pour en faire un tout plus fort. Il en est de même avec les animaux, autre race qui saurait nous rendre plus complexe de par son association. Il est inévitable de voir un jour le monde sous un angle technologique puisque nous travaillons ardûment à le rendre ainsi, tous semblent vouloir accéder à un stade supérieur. Pour ce qui est de la femme, Haraway rappelle la structure de genre, les classes, le travail, l’identification sexuelle, la race et bien d’autre. Il n’en est pas moins que malgré son statu féministe (ou anti-féministe), l’auteure veut un mélange complet entre les divers éléments du système, un mélange homogène parfait, qui saurait ainsi faire prévaloir notre évolution.


L’être humain est peut-être le stade le plus évolué des espèces terrestres voir même existantes, il est optimisé selon l’idée par laquelle, il peut lui-même se modifié de part ses propres inventions et se permettre des auto modifications. La race humaine serait alors selon Haraway qu’une partie du chaînon, l’Homme se donnerait lui-même à sont évolution pour créer une nouvelle race cyborgienne… mais celle-ci ferait-elle de nous un élément inférieur ou tout simplement nous rendre plus technologiquement plus avancé sans nous relégués à être captifs de nos inventions ?